Criar uma Loja Virtual Grátis
L'homme qui aimait les femmes regarder en ligne avec sous-titres anglais 1440p

L’homme qui aimait les femmes

Un indispensable du cinéma français à revoir immédiatement

  • Titre. L’homme qui aimait les femmes
  • AnnĂ©e de Sortie: 1977
  • RĂ©alisĂ© par. François Truffaut
  • Avec. Charles Denner, Brigitte Fossey, Nelly Borgeaud, Geneviève Fontanel, Nathalie Baye

Le rĂ©alisateur du Dernier Metro, Fahrenheit 451 et La Sirène du Mississippi nous livre lĂ  son film probablement le plus Ă©rotique sans jamais tomber dans la facilitĂ© et la vulgaritĂ© comme l’ont fait bon nombre de rĂ©alisateurs en ces annĂ©es 70 en proie Ă  la libĂ©ration sexuelle et Ă  tous ses excès.

Le film que je vais tenter de vous faire dĂ©couvrir en une vingtaine de minutes au travers d’extraits choisis en relation avec notre thĂ©matique de sĂ©duction, mais aussi de relations homme-femme, est, n’ayons pas peur des mots, un chef-d’Ĺ“uvre. Certes, c’est un film mĂ©connu de François Truffaut, mais Ă´ combien une Ĺ“uvre magnifique sur l’obsession dĂ©vorante que peuvent susciter les femmes et le fĂ©tichisme, entrainant son hĂ©ros jusqu’Ă  la mort.

Il est Ă  noter qu’en matière de sĂ©duction dans le sens technique du terme, ce film n’est absolument pas intĂ©ressant, le hĂ©ros Bertrand Morane est mu par une obsession des femmes, de toutes les femmes, et le fĂ©tichisme de leurs jambes, le poussant Ă  poursuivre les femmes jusqu’Ă  chez elles, les suivre et mĂŞme simuler un accident de voiture pour dĂ©crocher un numĂ©ro… dans la vie cet homme ferait peur, un psychopathe en puissance…

Mais l’intĂ©rĂŞt de ce film est bien au-delĂ  d’un pseudo cotĂ© technique, mais plutĂ´t dans la rĂ©flexion sur les rapports homme femme, et tout lecteur qui Ă  pratiquĂ© et fait nombre de rencontres, ce film aura un Ă©cho très particulier…

Maintenant, mettez-vous au calme, et laissez vous porter par l’ambiance de ce film…

1/ Le film s’ouvre sur un enterrement, celui de notre hĂ©ros Bertrand Morane, enterrement auquel seules des femmes sont prĂ©sentes…

Y-a t'il un espoir de faire grandir une femme enfant (vite) ?

La passion (fétichisme obsessionnel) du héros est résumée par cette phrase magnifique qui est restée du film :

Les jambes de femmes sont des compas qui arpentent le globe terrestre en tous sens, lui donnant son Ă©quilibre et son harmonie.

2/ Cette deuxième scène montre l’obsession du personnage pour les jambes d’une femme, oĂą l’on voit qu’il est prĂŞt Ă  tout pour retrouver la propriĂ©taire d’une magnifique paire de jambes, allant mĂŞme jusqu’a dĂ©truire l’aile avant de sa voiture et faire une fausse dĂ©claration Ă  l’assurance pour obtenir les coordonnĂ©es de la belle inconnue.

3/ Dans cette scène, Bertrand se retrouve en face de celle qu’il pense ĂŞtre la belle inconnue tant convoitĂ©e:

Évidemment, que dans la vraie vie, s’y prendre comme cela serait ridicule pour rencontrer une femme, car objectivement combien rĂ©pondraient positivement Ă  un appel comme celui qu’il a fait chez les parents de celle-ci. Une sur dix, plutĂ´t une sur cent. Mais le point n’est pas lĂ , il est de voir jusqu’oĂą cet homme est prĂŞt Ă  aller pour assouvir cette passion dĂ©vorante

4/ Rencontre avec la vendeuse de sous-vĂŞtements:

5/ Rendez-vous avec elle:

Une grosse bâche bien en règle qu’il n’avait pas vue venir par une vendeuse qui se rĂ©vèle selon les termes actuels « une » couguar… mĂ©saventure qui va pousser notre hĂ©ros Ă  Ă©crire ses mĂ©moires pour notre plus grand plaisir…

6/ Évocation des premiers Ă©mois de Bertrand avec un thème cher Ă  Truffaut. la prostituĂ©e, puis avec Ginette une camarade d’Ă©cole:

Cette scène permet de comprendre les relations de Bertrand jeune avec sa mère et les manques et traumatismes qui en résulteront, source principale de son obsession

7/ Scène majeure, oĂą François Truffaut par l’intermĂ©diaire de Bertrand dĂ©clare son amour des femmes, de toutes les femmes :

Moi je les aime toutes !

Scène pavée de citations sublimes :

Pour moi, rien n’est plus agrĂ©able Ă  regarder qu’une femme, pourvu qu’elle soit habillĂ©e d’une robe ou d’une jupe qui bouge au rythme de sa marche

Ce passage magnifique, vĂ©ritable dĂ©claration d’amour aux femmes, Ă  toutes les femmes, a pourtant provoquĂ© quelques remous du cĂ´tĂ© des associations fĂ©ministes. Les femmes sont filmĂ©es en « meute » et le discours de Bertrand a choquĂ© les âmes militantes (l’homme catĂ©gorise les femmes en deux parties. « les grandes tiges » et les « petites pommes »). Pourtant, moi j’y vois une ode Ă  la femme, je dois manquer de fĂ©minisme.