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DIEU ET LA SCIENCE

La Science est-elle connaissance de Dieu ?

La Science peut-elle ĂŞtre connaissance de Dieu ?
« L’homme moderne a tendance Ă  ne voir dans le progrès qu’a permis la Science qu’un moyen d’amĂ©liorer toujours plus son confort, de satisfaire toujours davantage ses dĂ©sirs, de faire ce que ses prĂ©dĂ©cesseurs n’ont jamais pu faire avant, effacer l’espace et le temps. N’y aurait-il que des mystères physiques dans le monde que la Science aurait encore toutes ses vertus. Mais il y a d’autres mystères, impossibles Ă  nommer. L’un des plus grands est sans doute la liaison qui semble s’Ă©tablir entre elle-mĂŞme et la mĂ©taphysique, l’Ă©thique et mĂŞme le thĂ©ologique. Les positivistes, hĂ©ritiers d’Auguste Comte et du XIXe siècle industriel, vont contre ce modèle ; il n’empĂŞche que le paradoxe extraordinairement heureux de notre Ă©poque est que la Science, en s’enfonçant toujours plus dans le mystère du monde, va de plus en plus loin dans le mystère de la CrĂ©ation.
La question de l’origine, et donc de la fin du monde, se pose Ă  chaque tournant que prend la Science aujourd’hui. Longtemps les savants » purs et durs «. dont Einstein, ont affirmĂ© que l’univers, Ă©tant stable, existait et existerait de tout temps, ce qui le rend Ă©ternel Ă  l’homme. Dans cette Ă©ternitĂ© farouche, l’homme n’aurait plus qu’Ă  tirer son Ă©pingle du jeu comme il le peut sans se poser de questions mĂ©taphysiques ou, pire, eschatologique. D’aucuns s’en arrangent en masquant la rĂ©alitĂ© de leur angoisse profonde, les autres s’en dĂ©tachent en se rĂ©fugiant dans un animisme scientifique oĂą l’objet vivant devient Ă  lui seul un dieu provisoire.
Les savants d’aujourd’hui ne peuvent plus se cacher ni cacher Ă  l’humanitĂ© que l’Ă©tude des phĂ©nomènes naturels et du plus important d’entre eux, la vie, les plonge dans un abĂ®me de perplexitĂ©, celui de l’existence de Dieu. Or, si Dieu est, il ne peut avoir ni fin nicommencement et, s’il n’est pas, il est Ă  la encore » singularitĂ© » et « Ă©ternitĂ© «. Ce que la Science nous apprend, c’est que Dieu serait partout Ă  la fois comme. » singularitĂ© » et « Ă©ternitĂ© » Ă©tant susceptible d’ĂŞtre le dĂ©but et la fin de chaque chose en mĂŞme temps.
A la recherche de » l’ici et du maintenant » bien maĂ®trisĂ© par toutes les formules possibles, la Science dĂ©couvre des rĂ©ponses Ă  des questions qu’elle ne se posait pas et soulève des questions lĂ  oĂą elle croyait avoir les rĂ©ponses: c’est la dĂ©couverte d’un » au-delĂ  de tout «. parfaitement cohĂ©rent et incohĂ©rent Ă  la fois, explosant au visage des scientifiques. De lĂ  Ă  dire que la Science pourrait rendre compte du visage de Dieu, il y a un monde, le monde, mais force est de constater qu’en s’enfonçant dans la matĂ©rialitĂ©, elle tombe inĂ©vitablement sur la spiritualitĂ©. Nous ne sommes pas loin du Dante de La Divine ComĂ©die, traversant le Diable de part en part, en rĂ©alitĂ© les tĂ©nèbres, par l’un des pĂ´les de la Terre et dĂ©bouchant Ă  la lumière par l’autre, après s’ĂŞtre allĂ©gĂ© symboliquement de sapart de matĂ©rialitĂ©. Celle-ci serait- elle le filtre qui nettoie l’homme de lui-mĂŞme? Les intuitions de Teilhard de Chardin se vĂ©rifieraient-elles, qui disent que non seulement l’esprit est dans la matière mais encore que la matière devient perpĂ©tuellement esprit?
De nombreux savants s’accordent aujourd’hui, sur ce point, pour donner tort Ă  ceux qui pensent que Dieu est une invention de l’homme, qui le dĂ©couvre lĂ  oĂą il le fait naĂ®tre. L’homme serait-il capable, seul, d’une mĂ©ta- physique de l’univers si la physique elle-mĂŞme de celui-ci n’ouvrait pas le chantier? Aurait-il assez de mĂ©taphysique en lui pour trouver dans le monde celle qu’il y projetterait? Peut-il avoir conscience, en » montant du singe « comme disait Teilhard, qu’il se constitue rĂ©plique amoureuse d’un dĂ©miurge crĂ©ateur, si un tel crĂ©ateur n’est pas inscrit dans ses gĂŞnes? Aujourd’hui les gĂŞnes parlent et l’ADN spirituel de l’homme est peut- ĂŞtre en cours de dĂ©couverte. faisons en sorte que l’homme trouve ou retrouve ce que religare (relier) veut dire vraiment. La fraternitĂ©, l’universalitĂ© et la spiritualitĂ©, qui peuvent Ă©maner de l’unitĂ© spirituelle de l’univers, font plus que rimer ensemble, elles se conjuguent pour un moment d’Ă©ternitĂ© en donnant au prĂ©sent la lĂ©gèretĂ© de l’Ă©ternel et Ă  l’Ă©ternel la densitĂ© du prĂ©sent.»
Cet éditorial de Jean-Paul Holstein, préfaçait les cahiers de Villard de Honnecourt N°78.
Du beau monde dans cette édition. B.D’Espagnat – Th.Magnin – J.Staune – Trinh Xuan Thuan.

Alors VM, nous avions travaillé sur ce texte, car notre D.J de l’époque, GMP, offrait à chaque FF en chaire, ces cahiers. J’en possède une trentaine de numéros, nous avons de quoi voir venir.
Je pense que ce texte nous interpelle sur Science et Conscience ; la thĂ©orie de J.P Changeux, l’homme neuronal, et celle de Jean Staune,( il soutient que l’Ă©volution n’est pas uniquement Darwinienne) sont deux cercles qui un jour peut-ĂŞtre, se rĂ©uniront.
Beaucoup de FF et SS cliquent sur affidélis, mais peu souhaitent publier, dommage. J’avais préparé ce post en novembre comme roue de secours pour la fin d’année, il faudra bien un jour que théiste, déiste, libre penseur, puissent enfin non seulement cohabiter, mais aussi partager ensemble le pain, le vin et le sel de la terre, car si au commencement était le tohu bohu, j’ai bien peur que l’avenir ne soit qu’un perpétuel recommencement.

PS. Nous allons faire une semaine de silence sur la politique du monde. Avis aux amateurs.

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152 réponses à DIEU ET LA SCIENCE

Jacques Bernadac dit.

Bon. mon égo en prend un coup, personne n’a rebondi sur les deux vers de Baudelaire…
Je suis triste… « mais non tu n’es pas triste » me dit mon binôme avec qui je communique en WI-FI, car c’est vrai que nous pensons souvent la même chose dans un temps de l’espace-temps.
Je ne reprĂ©sente plus aucune Chapelle, et mĂŞme si l’envie titille quelquefois mes neurones afin de retrouver « l’ivresse d’une tenue » et oui. je suis encore imprĂ©gnĂ© de la planche de PIERRE ; et bien que la GLNF a supprimĂ© le mot ThĂ©iste de ses constitutions, le remplaçant par – Dieu GADL’U-, je me remĂ©more cette boutade de Schuman le protestant Ă  qui on racontait que son collègue Schumann le Juif, s’était converti au catholicisme, avait rĂ©pondu « Cela fait peut-ĂŞtre un catholique de plus, mais certainement pas un Juif de moins. ».
Et bien moi, c’est un peu pareil, même si quelquefois le Théisme me gratouille au lieu de me chatouiller, je ne peux toujours pas m’imaginer en déiste. « Un pont trop loin ». peut-être.
Voila, GM je n’attends plus que ton feu vert, afin de publier ce travail qui m’a fait revivre beaucoup d’émotion, et je vais plagier qui vous savez. « Merci pour ce moment ».

Pierre Benzaquen dit.

feu plus que vert, quitte à mettre ma modestie (légendaire) à rude épreuve !

Jacques Bernadac dit.

Tu sais BCF, je suis comme le moteur Ă  explosion ; – (ceci dit, quand il a Ă©tĂ© inventĂ©, de doctes savants prĂ©tendaient que c’était une invention sans avenir, car au-dessus de 60 km/h, le cĹ“ur de l’homme exploserait, c’est peut-ĂŞtre les mĂŞmes qui disait pareil pour le chemin de fer, qu’au-delĂ  de 30 km/h les roues patineraient.) ; – il se moque de l’origine de son essence !
Ceci étant, que le Livre soit « d’essence Divine ou humaine », franchement en l’état actuel de ma recherche, ce n’est pas l’essentiel :
• Qu’elle soit Divine, je gagne le droit de rejouer.
• Qu’elle soit humaine, Chapeau le mec. sur le fond il nous a dé barbarisé ; sur la forme, c’est vrai que le livre n° 3 nous les brisent menu menu en ce moment.
Qu’aurait été ma Foi au 1er Siècle, au 2ème. 3ème etc. Jusqu’au Siècle des lumières.

Qui peut répondre.

PS. a propos du Livre: je viens de retrouver une vieille édition des fleurs du mal, composée de 101 poèmes; comme les dalmatiens!
Juste un extrait qui colle Ă  mes vibrations du moment:
« Parfois on trouve un vieux flacon qui se souvient,
D’oĂą jaillit toute vive une âme qui revient. »

« Le Grand Architecte de l’Univers est cette force qui rĂ©git, met en mouvement, Ă©quilibre la matière et les rĂ©volutions de la Terre et des corps cĂ©lestes »

Ceci, expression de mon intuition et postulat de ma rĂ©flexion, me parait en revanche contradictoire avec ta conception d’un Dieu inconscient de ses actes.
De mĂŞme l’idĂ©e, identique, de Grand Horloger de Voltaire.
Comment imaginer qu’un univers, qu’une horloge puisse fonctionner, puisse mĂŞme ĂŞtre univers, horloge, lors mĂŞme que son concepteur n’eut aucune conscience ni idĂ©e de ses actes ni de leur consĂ©quence ?

Par ailleurs, quelles sont tes sources Ă  propos de Anderson ?

Les membres de la Royal Society auraient confiĂ© la rĂ©daction des constitutions de leur projet Ă  type sans importance, ruinĂ© et repris de justice, qui de plus aurait Ă©crit, Ă  l’exception du premier article intitulĂ© « Dieu et la Religion », Ă  peu près n’importe quoi. Dans quel but. Risquer que ce projet soit qualifiĂ© de farfelu. Parce que c’est la seule consĂ©quence envisageable de ce que tu dĂ©cris.

Si tu as des preuves de ce que tu avances propos de Anderson, très bien, mais ce serait utile, non pas de l’affirmer, mais de les prĂ©senter, c’est tellement paradoxale.

Si tu t’en remets Ă  ce qui a Ă©tĂ© Ă©crit par tes prĂ©dĂ©cesseurs sans plus de preuves, tu conviendras que ça ne vaut que ce que ça vaut et c’est surtout totalement incohĂ©rent avec ce que Anderson et les Constitutions sont censĂ©es reprĂ©senter.

Anderson à compilé et unifié les pratiques écossaises
C’est un travail de bibliothĂ©caire qui lui a pris trois mois
Ce travail lui a été obtenu par Desagulier qui voulait un bon tâcheron.
Un comité à tout relu, amendé et corrigé
Jamais anderson n’a Ă©crit le prĂ©ambule qui est l’oeuvre du degrĂ© au dessus de lui. Desagulier (secretaire de newton) et les gens de la royal society
Ceux-ci sont fidèles Ă  l’esprit et l’orientation de Newton
On laisse anderson assumer la paternité des constitutions pour deux raisons :
-si le mouvement se plante les gens du dessus (royal society) ne se seront pas compromis ou couverts de ridicule avec leur bidule
-anderson qui sort de la prison pour dettes en raison de la faillite de la compagnie des mers du Sud ou il avait investi toute sa fortune va pouvoir se faire un peu de fric avec les droits d’auteurs
Rappelons qu’anderson dont nous n’avons pas mĂŞme le portrait ne fut rien dans la crĂ©ation de la grande loge de Londres et qu’il n’en fut jamais grand maĂ®tre ni mĂŞme dignitaire.

Pardon, mais c’est un vrai dĂ©lire, rien n’étaye ce que tu avances, c’est pure spĂ©culation, il n’y a aucun document.
En revanche, cette thĂ©orie va totalement Ă  l’encontre de toute logique inhĂ©rente, et Ă  l’Ă©poque, aux coutumes, et aux phĂ©nomènes liĂ©es Ă  la maçonnerie opĂ©ratives et ses dĂ©rivĂ©s existants depuis la Renaissance.

Pierre Benzaquen dit.

Il est vrai que le rĂ´le d’Anderson mĂ©riterait plus amples informations… Mais nous avons affaire lĂ  entre DĂ©sap et brutus un combat de spĂ©cialistes. Moi j’ai bien bien vos joutes tant qu’elles resnt comme elle le sont dans respect rĂ©ciproque.

elles le resteront en ce qui me concerne

Reprenons. en Ă©cosse dĂ©barquent Ă  l’extrĂŞme fin du moyen âge des artisans bâtisseurs en mal de chantiers car tout est dĂ©jĂ  construit ailleurs. Évidemment ils importent leur confrĂ©ries et prennent racine. Plus tard ces confrĂ©ries sont incorporĂ©es dans des ensembles plus larges interprofessionnels et interclaniques que les aristos veulent bien visiter parce qu’ils sont moins bĂ©gueules (et plus fauchĂ©s) que leurs confrères du Continent. Bref ils forment des clans Ă©largis avec sans doute de la chaleur, de la fraternitĂ©, une pointe de nostalgie pour le bâtiment et pas mal de bondieuserie parce qu’ils ne sont pas très futĂ©s.

Point Ă  la ligne.

Beaucoup plus tard Ă  londres newton et DĂ©saguliers imaginent d’Ă©tendre Ă  un grand nombre l’esprit de tolĂ©rance, de relativitĂ© religieuse et la libertĂ© de penser qui règne au sein de la royal society que le premier prĂ©side ad vitam.
On pense Ă  prendre pour base les cĂ©rĂ©monies des Ă©cossais dont on demande Ă  l’autre cloche (anderson) de faire un rĂ©sumĂ© ou une compilation, ce qu’il bâcle en trois mois.
Et sur cette base on fait marcher le bazar en attirant des petits bourgeois avec des gros et des gros bourgeois avec des aristos qui prennent ça a moitié au sérieux ou plutôt qui font très sérieusement des choses pas très sérieuses.

Mais tout cela Ă  un but et un seul. limiter l’Ă©glise et l’autocratie. CrĂ©er sans s’opposer au corps social une machine de guerre universelle et conspirationniste.

Entre l’Écosse et Londres. il y a autant de rapports qu’entre le journal de Mickey et la Recherche du Temps Perdu.

Ce n’est bien sĂ»r que mon humble opinion !

Ah oui, celui de Raphaël Auriac,
mais ceci ne nous donne pas plus de renseignement sur les sources qui permettent de telles affirmations.
Il reste donc Ă  RaphaĂ«l de nous informer plus avant …

Jacques Bernadac dit.

bizarre, vous avez dit bizarre. comme c’est bizarre !
Bon pour ĂŞtre sĂ©rieux, n’oublions pas qu’Ă  cette Ă©poque, et c’est Ă  mes yeux l’essence de la première Loge, c’est crĂ©er un « terrain » neutre, afin que catholiques, protestants et anglicans puissent « discuter », et arrĂŞtent de s’Ă©triper, mettant au bord de l’implosion cet Empire ou le soleil ne se couchait jamais.
Après; des commentaires ou des interprĂ©tations sur savoir si Newton la tenait de la main droite ou de la main gauche; comme il ne peut pas nous rĂ©pondre, n’ont aucun intĂ©rĂŞt historique. Quand on sait comment l’histoire est triturĂ©e par certains illuminatifs, je me mĂ©fie donc du commentaire des commentaires.
Mes « sources sur Newton, c’est un copier/coller que j’ai pris sur WikipĂ©dia, elles sont donc Ă©galement fiables.
Sont elles justes. je vais demander Ă  Anubis de poser la question Ă  Isaac!

«Comment imaginer qu’un univers, qu’une horloge puisse fonctionner, puisse même être univers, horloge, lors même que son concepteur n’eut aucune conscience ni idée de ses actes ni de leur conséquence ?» Dis-tu

Mais qui a crĂ©Ă© le crĂ©ateur. Un autre crĂ©ateur. Et qui en ce cas l’a lui-mĂŞme crĂ©Ă© ?
D’autre part as-tu bien rĂ©flĂ©chi, je veux dire sĂ©rieusement, Ă  la notion d’infini dans le temps et l’espace ?
Tu raisonnes comme un mortel humain qui se rassure en voulant croire en la rationalité du monde.

On peut voir autant de perfection harmonieuse que d’absolu chaos dans la contemplation de l’univers.

Non desap ce que tu affirmes n’est pas une Ă©vidence c’est juste une thĂ©orie

une théorie, oui bien entendu, jamais prétendu autre chose
quant Ă  ce que tu dis sur le crĂ©ateur … pour raisonner il faut, Ă  un moment, partir d’un postulat, celui duquel part Newton par exemple
par ailleurs, la notion d’infini ne peut s’appliquer au temps et Ă  l’espace, Ă  eux s’applique la notion d’indĂ©fini
l’infini ne peut s’appliquer qu’Ă  ce dans quoi ils se dĂ©veloppent …

Jacques Bernadac dit.

BCF brutus,
Quand nous parlons d’Isaac Newton, nous ne pouvons tronquer et garder que ce qui nous arrange. Sa croyance, comme celle de Pierre ou la mienne a forcĂ©ment Ă©voluer avec le temps.
Voici un texte qui nous permettra de mieux comprendre sa Judaïcité.

«. Newton fut profondĂ©ment religieux toute sa vie. Fils de puritains, il a passĂ© plus de temps Ă  l’Ă©tude de la Bible que de la science. Une Ă©tude de tout ce qu’il a Ă©crit rĂ©vèle que, sur les 3 600 000 mots qu’il a Ă©crits, seuls 1 000 000 concernent la science et 1 400 000 la thĂ©ologie. Il a notamment produit des Ă©crits sur la Bible et les Pères de l’Église, dont An Historical Account of Two Notable Corruptions of Scripture, une critique textuelle des Saintes Écritures qui a Ă©tĂ© remarquĂ©e. Ă€ Cambridge, John Locke, Ă  qui il avait parlĂ© de ses Ă©crits thĂ©ologiques, l’engagea Ă  persĂ©vĂ©rer.
Il croyait en un monde immanent, mais rejeta l’hylozoĂŻsme implicite de Leibniz et Spinoza. Il voit une Ă©vidence du dessein divin dans le système solaire. « L’admirable uniformitĂ© du système planĂ©taire force Ă  y reconnaĂ®tre les effets d’un choix » Il insistait cependant sur le fait qu’une intervention divine serait requise pour « rĂ©parer » le système en raison de la lente croissance de son instabilitĂ©.
Isaac Newton appartenait à la franc-maçonnerie. Il était un ami de Jean Théophile Désaguliers et de James Anderson, qui ont fondé la Grande Loge de Londres en 1717, marquant le passage de la maçonnerie opérative à la maçonnerie spéculative moderne.
Selon un avis contestĂ© par Snobelen, T. C. Pfizenmaier soutient que la vision de Newton sur la TrinitĂ© Ă©tait plus proche de celle de l’Église orthodoxe que de celle des catholiques romains, des anglicans et de la plupart des protestants.
L’historien Stephen D. Snobelen dit « [qu’]Isaac Newton Ă©tait un hĂ©rĂ©tique. Cependant […] il ne fit jamais de dĂ©claration publique sur sa propre foi que les orthodoxes auraient considĂ©rĂ©e comme extrĂŞmement radicale. Il cacha si bien sa foi que les chercheurs n’ont toujours pas rĂ©ussi Ă  Ă©lucider ses propres croyances ». Snobelen conclut que Newton Ă©tait au moins sympathisant du socinianisme – il possĂ©dait et avait lu consciencieusement au moins huit ouvrages sociniens –, probablement un arien et surtout un antitrinitarien; trois formes ancestrales de ce que l’on nomme aujourd’hui l’unitarisme. Ă€ une Ă©poque notoire pour son intolĂ©rance religieuse, il existe peu de traces de l’expression publique des vues radicales de Newton, les plus notables sont ses refus de l’ordination et, sur son lit de mort, celui du dernier sacrement.
Cette attitude prend un Ă©clairage nouveau avec l’avis autorisĂ© exprimĂ© par John Maynard Keynes. En effet, celui-ci a achetĂ© et analysĂ© les manuscrits de Newton, longtemps tenus confidentiels par la famille de Newton du fait de leur contenu. Il en a dressĂ© une synthèse dans une lettre, « Newton, the Man », qui a Ă©tĂ© lue en juillet 1946 par son frère Georges, lors des cĂ©lĂ©brations du bicentenaire de la mort de Newton.
Keynes conclut son analyse en affirmant que Newton :
« … Ă©tait plutĂ´t monothĂ©ĂŻste judaĂŻsant de l’Ă©cole de MaĂŻmonide. Il arriva Ă  cette conclusion, non pas sur des bases pour ainsi dire rationnelles ou de doutes, mais entièrement en interprĂ©tant les anciennes autoritĂ©s. Il Ă©tait persuadĂ© que les documents rĂ©vĂ©lĂ©s ne donnaient aucun support aux doctrines de la TrinitĂ© qui Ă©taient dues Ă  des falsifications tardives. Le Dieu rĂ©vĂ©lĂ© Ă©tait un seul Dieu. « La gravitĂ© explique le mouvement des planètes, mais elle ne peut expliquer ce qui les mit en mouvement. Dieu gouverne toutes choses et sait tout ce qui est ou tout ce qui peut ĂŞtre.

Quant Ă  ton obsession de ne voir dans les religions que des massacreurs, il me semble que les peuplades barbares de cette Ă©poque ne faisaient pas non plus de quartier.
« Ou passe Attila, l’herbe ne repousse pas ».

Ceci étant, entre le temps du monothéisme et du déisme, il y a eu quand même un sacré trou noir.

En formelle contradiction avec ce que tu Ă©cris ci-dessus,
Voici une notice concernant Newton suivie de celle concernant James Anderson tirée d’un ouvrage récent assez documenté :

(Sir) Isaac Newton
Philosophe, mathématicien, physicien, alchimiste,
astronome anglais
NĂ© le 4 janvier 1643 Ă  Woolsthorpe (Lincolnshire)
; décédé le 20 mars 1727 à Londres.
« La Nature et ses lois se cachaient dans la
nuit. Dieu dit. que Newton soit. Et tout devint
lumière. » Alexander Pope.
1643. Newton naît lorsque Galilée s’éteint.
Etudiant au Trinity College (Cambridge) de 1661 a 1668, il etudie l’oeuvre de
Descartes, de Galilee et de Kepler. Il doit interrompre ses etudes pendant deux
ans pour echapper a une epidemie de peste (1665). Les grandes decouvertes qu’il
presentera par la suite remontent toutes a 1666, (l’annus mirabilis, l’annee merveilleuse).
Il obtient sa maitrise en 1968 et devient professeur de mathematiques.
Apres 1672 et l’expose sur sa theorie des couleurs, il publie le premier volume
de son Philosophiae Naturalis Principia Mathematica en 1687 sur les principes du
mouvement des planetes et la loi de la gravitation universelle. Il etablit les trois
lois universelles du mouvement (principes d’inertie, de dynamique et d’actions
reciproques). Ces lois sont completees par celle de la gravitation universelle permettant
d’interpreter aussi bien la chute des corps que le mouvement de la Lune
autour de la Terre. Il demontre par ailleurs qu’un prisme decompose la lumiere
blanche en un spectre de couleurs. Newton fut aussi, avec Leibniz, le createur du
calcul differentiel et integral.
Il est elu president de la Royal Society en 1703. Deux ans plus tard, la reine
Anne d’Angleterre le fait chevalier ; comme tel il est le premier homme de
science a acceder a cette dignite. Newton meurt le 20 mars 1727 a l’age de
84 ans, en refusant de recevoir les derniers sacrements. Il sera inhume a Londres,
dans l’abbaye de Westminster, aux cotes des rois d’Angleterre.
Maitre et inspirateur de Desaguliers, Isaac Newton ne cessa d’affirmer son
deisme. « la gravité explique les mouvements des planètes, mais elle ne peut expliquer
qui a mis les planètes en mouvement. C’est Dieu qui régit toutes les choses et
qui sait tout ce qui existe ou peut exister »
Newton adopta une position comparable a celle de Saint Thomas, qui l’a
pousse a separer ce qui est du domaine de la foi de ce qui est du domaine de la
raison ou de la science. Il pronait une attitude qui consiste a laisser Dieu au-dela
de tout horizon de connaissance, aussi profond soit-il. Dans ses Philosophiae
Naturalis Principia Mathematica (Principes mathematiques de la philosophie
naturelle), Newton ecrit. « En effet, de même que l’aveugle n’a aucune idée des
couleurs, de même nous n’avons aucune idée des façons dont Dieu très sage sent et
comprend tout. Il est entièrement libéré de tout corps et de toute figure corporelle, et
ainsi, l’on ne peut ni le voir, ni l’entendre, ni le toucher, ni on ne le doit l’honorer
sous l’espèce d’un quelconque objet corporel ».
Newton etait unitarien, rejetant fermement le dogme trinitaire. Dans ses
notes theologiques, il considera que l’adoration de Christ comme Dieu etait idolatrie.
Hors du cercle de ses confidents, Newton sa vie entiere s’efforca de dissimuler
ses vues religieuses. Ce n’est que grace a sa renommee, deja etablie, qu’il a
pu (contrairement a Desagulier) beneficier d’une dispense speciale lui evitant
d’entrer dans les ordres, ce qu’aurait exige sa chaire de professeur a l’universite de
Cambridge.
A l’initiative de Newton, les membres majoritairement francs-macons de la
Royal Society (qu’il presida jusqu’a sa mort), dont Christopher Wren qui concut
la cathedrale Saint Paul, creerent des loges « spéculatives ». Elles continuent d’observer
symboliquement les regles du metier et a en utiliser le vocabulaire, la gestuelle
et les outils. Mais Newton lance l’idee du grand architecte des
francs-macons. Le Grand Architecte de l’Univers est cette force qui regit, met en
mouvement, equilibre la matiere et les revolutions de la Terre et des corps
celestes. Ce Dieu qui transcende l’ensemble des appartenances religieuses, rationalise
par la science, est un facteur d’union pour l’ensemble des Freres.
L’idee captive les Lumieres. Elle est reprise par Voltaire avec son « Grand
Horloger » ; ce meme Voltaire qui assista a l’inhumation de Newton dans la nef
de l’abbaye de Westminster et dont la tendre amie, Emilie du Chatelet, est
demeuree celebre pour sa traduction francaise des Principia Mathematica.
Pour Keynes, qui reunira la plupart de ses ecrits non-scientifiques disperses
lors d’une vente aux encheres en 1936, « Newton n’est pas le premier de l’ âge de la
Raison. Il est le dernier des Babyloniens et des Sumériens, le dernier grand esprit qui
a contemplé le monde visible et intellectuel avec les mêmes yeux que ceux qui ont
commencé à construire notre héritage intellectuel il y a quelque dix mille ans »
Au crepuscule de sa vie, Newton nous a laisse un manuscrit dans lequel figure
cette remarque :
« Je ne sais ce que j’ai pu paraître aux yeux du monde, mais à mes yeux il me
semble que je n’ai été qu’un enfant jouant sur le rivage, heureux de trouver de temps
Ă  autre, un galet plus lisse ou un coquillage plus beau que les autres, alors que le
grand océan de la vérité s’ étendait devant moi, encore inexploré ».

James Anderson
Le reverend James Anderson (1679-1739) est ne a Aberdeen. « Master of Arts »
de cette Universite, il vint a Londres en 1708. Nomme pasteur de l’Eglise presbyterienne
ecossaise de « Shadow Street » a Picadilly, il ne prit aucune part a la
fondation de la Grande Loge et ne parait y avoir joue aucun role notable jusqu’en
1721.
En 1720, Anderson fut ruine par la faillite de la Compagnie des Mers du Sud
et meme regrettablement emprisonne pour dettes pendant une breve periode.
On pense qu’il demanda l’autorisation d’ecrire et de publier une histoire de
l’Ordre dediee au Grand Maitre pour accroitre ses revenus. Desaguliers soutiendra
sa demarche et le 29 septembre 1721, la Grande Loge le chargea de
reunir et compiler l’histoire des « charges » et reglements d’apres les anciennes
Constitutions. Anderson ne mit que trois mois a rediger son travail qui fut presente
le 27 decembre suivant et soumis a un Comite de quatorze Freres « instruits
» et approuve, non sans larges modifications, le 25 mars 1722. En
janvier 1723, les Constitutions sortirent de presse, au benefice d’Anderson qui
en percut les droits d’auteur.
Il n’est pas douteux que les Constitutions soient une oeuvre collective ; la part
reelle ou personnelle qu’y a prise Anderson demeure inconnue. Ces Constitutions
furent editees et reimprimees par Benjamin Franklin a Philadelphie en 1734.

Pierre Benzaquen dit.

Newton c’est la royal Society avec des gens comme Christopher wren et autres du mĂŞme niveau. Pour newton la FM c’est la royal Society du pauvre. Low cost si vous voulez. La crĂ©er (en dĂ©lĂ©guant son homme Ă  tout faire. Desagulier) c’est bien. Mais en ĂŞtre membre. faut quand mĂŞme pas pousser. Quand on dĂ©couvre la loi de la gravitation on ne fait pas des pitreries dans des pubs avec des bourgeois. Et puis tant que le mouvement n’a pas rĂ©ellement pris et qu’il en est encore Ă  un stade incertain il ne faut pas compromettre son nom. Le pauvre type anderson sera très bien pour ça. VoilĂ  c’est tout simple. Je suis certain qu’il ne faut pas chercher plus loin.

On remarquera toute la valeur du raisonnement :
« on pense », on peut donc Ă©galement penser le contraire
« il n’est pas douteux », il est tout de mĂŞme permis de douter puisqu’il rien fait Ă©tat de plus
« la part rĂ©elle ou personnelle qu’y a prise Anderson demeure inconnue », ainsi qu’est-ce qui permet d’affirmer quoique ce soit de ce qui prĂ©cède ?
Tout ceci est bien péremptoire.
Ce qui est en revanche particulièrement douteux c’est l’idĂ©e selon laquelle les plus Ă©minents scientifiques de Sa MajestĂ© ainsi que quelques un de ses Lords se commirent dans une espèce de truc montĂ© de toutes pièces dont le règlement fĂ»t bâclĂ© en trois mois par un obscur rĂ©vĂ©rend ruinĂ© ayant connu les geĂ´les (totalement rĂ©dhibitoire Ă  l’Ă©poque) et infoutu de faire un travail correct, celui-ci ayant nĂ©cessitĂ© de « larges modifications » (sic! lesquelles?).
On notera dans le lot de ces farfelus (parce que tout bien considĂ©rĂ© ça ne revient qu’Ă  ça), la prĂ©sence de Sir Christopher Wren, Architecte du Roi (donc toute maladresse entache le Roi … on est au dĂ©but du XVIIIè sc … Ă©poque oĂą les Rois Ă©taient encore assez susceptibles tout de mĂŞme, voire chatouilleux :-)) ), constructeur de St Paul, mais plus encore responsable du chantier de reconstruction de Londres de 1666 Ă  1710 … un Ă©pis phĂ©nomène :-)))
Ce qui d’ailleurs est très Ă©tonnant, cet Ă©vènement considĂ©rable qu’est l’incendie de Londres de 1666, qui nĂ©cessita non seulement 40 ans de travaux, mais Ă©galement la venue de Maçons de toute l’Europe, ce minuscule Ă©vènement n’est pratiquement jamais Ă©voquĂ© par nos historiens prĂ©tendant dĂ©crypter par des « on pense » et « il n’est pas douteux » la naissance de la Franc-maçonnerie.
40 ans de travaux … Maçons qui viennent de toute l’Europe …, marrant mais … j’ai l’impression que ce n’est pas anodin ça … je dis des bĂŞtises. -))

Mon cher Jacques, pourquoi veux-tu absolument plaquer une identité à la Maçonnerie, elle qui les embrasse toutes ?
Moi-mĂŞme je m’obstinais Ă  la marquer au fer rouge des sceaux de Thèbes et d’Athènes.
Puis j’ai rencontrĂ© Pierre, puis Jacques et Claude.
Ah. ce ne fĂ»t pas simple. Mes vieux Frères ont fait preuve d’une fraternelle patience, ont endurer sans faiblir ni s’emporter mes assertions martelĂ©es avec la force d’une conviction chevillĂ©e au corps, et j’Ă©tais sincère. je pensais dĂ©tenir une lumière qu’en bon Maçon je voulais partager.
Un jour, quand je ne sais pas mais ce fĂ»t assez soudain, Ă  force de discussions, de rĂ©flexions et de remises en question, je finis par me dire. dis donc mon petit DĂ©sap.:-)) est-ce bien raisonnable de dĂ©possĂ©der ton Frère juif et tes deux Frères chrĂ©tiens de ce qui leur appartient le plus naturellement du monde. Est-il bienvenue de prĂ©tendre que telle ou telle approche serait supĂ©rieure ou infĂ©rieure, plus juste ou moins juste, n’est-ce pas, de plus, blessant ?
Ce Ă  quoi je me rĂ©pondais. c’est d’autant plus blessant et d’autant plus faux que tu te livres lĂ  Ă  ce que tu condamnes et qui justement t’a poussĂ© Ă  t’engager en maçonnerie et non en religion.
Je vous embrasse mes Frères.

Jacques Bernadac dit.

Il faut bien naitre quelque part !
BCF Patrick, je suis venu en FM, par un parrain Chrétien, qui m’a fait recevoir dans une loge pratiquant le RER. J’avais été approché quelques années plus tôt par un membre du GO, mais par mes rares connaissances du moment, je pensais que la FM était trop. « A bas la calotte. ».
Je ne sais plus à quel rite tu as été reçu, mais perso, j’ai toujours travaillé en loge bleu sur la bible ouverte à l’évangile de Jean, avec comme modèle le Temple bâtit par le Roi Salomon, et s’il est vrai que la maçonnerie a plusieurs origines, (Cf. ma planche. Devenir Franc-maçon, que j’ai publié sur affidélis), mon « origine maçonnique » bien que travaillant à un rite très Christique, est bien Juive.
Le dĂ©bat reste ouvert, c’est le fondement mĂŞme d’affidĂ©lis.
Pas trop fâché quand même, mon BCF ?

Jacques Bernadac dit.

A L’ORIGINE
La FM est certainement plus Juive que Chrétienne.
Si j’en arrive à cette pensée du jour, c’est certainement grâce, étant à la retraite, aux émissions culturelles que j’ai maintenant le temps de regarder, et d’apprendre ainsi les différentes origines de l’homme et des nations fondées par lui depuis la nuit des temps. Nous nous sommes tous intéressés à un instant T, à telle ou telle civilisation, à sa naissance, son apogée puis son déclin.
Des trois peuples qui ont pratiqué la religion du livre, la première fut de tout temps appelé :
« LE PEUPLE DU LIVRE »
Comme a dit dans un post notre BCF brutus que je cite in extenso :
« (PS. évidemment je puis soutenir exactement le contraire en fonction de mon état d’esprit du moment. Pour Henry de Montherlant le grand secret est de ne JAMAIS choisir [Solal. Les Jeunes Filles]).

Pour moi, c’est plus difficile.

Depuis deux jours je regarde: « histoire du peuple Juif » que j’ai enregistré le 26 décembre sur la chaine 88 Histoire. Comme j’ai regardé également, Histoire des Cathares et bien d’autres encore.
La narratrice nous explique pourquoi ce peuple: le mot peuple dĂ©signe un « ensemble des humains vivant en sociĂ©tĂ© sur un territoire dĂ©terminĂ© et qui, ayant parfois une communautĂ© d’origine, prĂ©sentent une homogĂ©nĂ©itĂ© relative de civilisation et sont liĂ©s par un certain nombre de coutumes et d’institutions communes ». qui se dĂ©plaçait au grĂ© des accords puis des rejets des princes gouvernants de l’époque, n’a pas disparu, c’est grâce au Talmud et Ă  la Torah, et elle prĂ©cise que quand elle voyage, elle a toujours le Talmud dans son bagage Ă  main. En plus d’être hyper brillante, je vous assure que si elle dormait dans mon lit, je ne dormirais pas dans la baignoire !

La « pensée » du Christ a pris son essor grâce aux Romains qui, tout en étant polythéiste permettait, aux autres habitants de Rome de pratiquer leurs cultes.
L’empereur Constantin, en instaurant l’église du Christ, religion d’état, a brisé le fragile équilibre des trois courants de pensée de l’époque.

Comme vous le savez, mais il est bon de le redire de temps en temps, je suis Judéo-chrétien, sans aucun problème ni arrière-pensée. Je garde le meilleur de mes ancêtres, et je laisse à Dieu, (s’il existe. ), de juger leurs fautes en leurs grades et qualités.

Maçon, j’ai travaillé sur le Livre, puisqu’au premier on ne met pas de numéro, et ce dans les trois grades qui en sont sa source et ses piliers.

Grace à lui, (le Livre), j’ai pu empierrer le chemin de ma vie.

Voilà, en attendant le nouveau post que nous préparons Pierre et Jacques, (comme quoi, y a pas de hasard. allez je rigole, quoique ?)

Fêtons ensemble ce 101 commentaires en dégainant notre épée et notre truelle.

Pierre Benzaquen dit.

Comme les Dalmatiens je serai ce 101ème. C’est bon de savoir qu’au moins l d’entre-nous burine pour faire de nouveaux progrès. J’admire mon F Jacques non pas parce qu’il reconnait l’origine du peuple du Livre, mais parce qu’il cherche et qu’il sait mettre de l’ordre dans ses rĂ©flexions.
Oui, d’autres FF fidèles d’affidelis nous offrent le contenu de leur bagage. C’est bon. En tout cas pour moi qui suis vissĂ© Ă  mes tuyaux d’O², j’apprĂ©cie ce que nous devenons.
Je maintiens mon invitation Ă  vous recevoir… aux beaux jours pour une affidĂ©lidiscution…

La FM est certainement plus Juive que Chrétienne dit notre frère Jacques.

Mais si j’en juge par ses plus illustres penseurs venus du monde entier elle n’est ni l’une ni l’autre. tous Ă©taient dĂ©istes ou athĂ©es (sauf 3 ou 4 que je vous laisse deviner)

Atatürk | Bakounine | Barrie | Bastiat | Bernardin de Saint-Pierre | Blanc | Bourgeois | Brossolette | Burke | Burns | Buzzati | Byron | Cagliostro | Cambacérès | Casanova | Chamfort | Choderlos de Laclos | Condorcet | Corbin | Dac | d’Alembert | De Coster | Delille | Denon | Deraisme | Désagulier | Desmoulin | de Tracy | Diderot | Doyle | Druillet | Dumézil | Dunant | Encyclopédie | Farâhâni Ferry | Fichte | Florian | Franklin | Gambetta | Garibaldi | Goethe | Goldoni | Grégoire | Guénon | Helvetius | Herder | Holbach | Jacobi | Jung | Kerenski | Kipling | Lafayette | Lessing | Littré Locke | Louise Michel | Maine de Biran | Marmontel | Marti | Mirabeau | Montesquieu | Nerval | Newton | Paine | Pope | Portalis | Pouchkine | Pratt | Rilke |Roosevelt | Rouget de L’Isle Sade | Schikaneder | Schiller | Schoelcher | Scott | Sthendal | Stoker | Sun Yat-Sen | Swift | Talleyrand | Tallien | Tolstoï |Twain | Ullman | Vallès | Vivekananda | Volney | Voltaire |

Jacques Bernadac dit.

Je parle brutus de l’origine, JĂ©sus fut pour certains, le premier initiĂ©. (Hihihi, c’est toi qui l’a dit le premier!)

En terme historique des premiers initiés avant jésus il y en a en pagaille (moise zoroastre bouddah immoteph hammourabi etc etc)

@Brutus,
1-Newton n’etait pas Franc Macon, cela a ete historiquement demontre par le Quatuor Coronati
Voltaire est celui qui a donne naissance au racisme des lumieres dont se sont inspire tous les racistes(anti-juifs et noirs) des epoques qui l’ont suivies en particulier les fascistes et racistes de 1914 jusqu’a 1944(en 45 il n’y en avait plus en France)
Si tu souhaites un florilege des ecrits de Voltaire en voila un bien documente:http://www.contreculture.org/AG%20Voltaire.html
J’ai d’autres noms qui me viennent celui de FD Roosevelt qui en a fait un des grands racistes de son epoque(il a refuse l’entree du territoire US a des centaine de milliers de juifs qui fuyaient le nazisme et qui ont ete renvoye chez Hitler pour la suite que tout le monde connait)
Tes sources sont sans doute de qualite,mais tu devrais y regarder a deux fois avant de les utiliser.
Je t’ai signale dans le passe les cas Newton et Voltaire mais tu t’obstines?

Philippe tu cultives l’anachronisme c’est Ă  dire le jugement du passĂ© avec le regard du prĂ©sent ce qui n’est pas sĂ©rieux.

Quand Ă  Newton il a crĂ©Ă© la maçonnerie et n’avait donc nul besoin de l’ĂŞtre lui mĂŞme ce qu’en effet il ne fut jamais.

@Brutus,
Philippe tu cultives l’anachronisme c’est à dire le jugement du passé avec le regard du présent ce qui n’est pas sérieux.
C’est n’importe quoi, je juge Voltaire a l’aune de ses ecrits antisemites et racistes,dire le contraire c’est prendre les patins de Voltaire, ce qu’on fait tous les racistes et antisemites depuis les lumieres.
Voltaire est un personnage repugnant!

Quand à Newton il a créé la maçonnerie et n’avait donc nul besoin de l’être lui même ce qu’en effet il ne fut jamais.
Newton a cree la maconnerie, tu devrais lire les quatuor coronati a ce propos …

Tu sais Philippe Washington organisait dans son domaine des chasses Ă  l’indien façon chasse du comte Zaroff (on libère un captif et au bout d’une demi heure on le chasse Ă  courre avec les amis et les chiens) Jefferson gouvernait ses esclaves.
Et bien en disant cela je dirais que Washington ou Jefferson avaient des failles mais non qu’ils Ă©taient des ordures.
Il en va de même pour Voltaire qui a déclenché la transformation du Monde.
Faire de Voltaire un nazi est juste une plaisanterie. Il est vrai que quelqu’un qui dĂ©fend les al nosra Al quaida ne peut que prĂŞter Ă  sourire.

@Brutus,
Faire de Voltaire un nazi est juste une plaisanterie. Il est vrai que quelqu’un qui défend les al nosra Al quaida ne peut que prêter à sourire.
Si tu souris ou que tu juges une plaisanterie les ecrits de Voltaire c’est que tu partages son point de vue(ce qui ne m’etonne guere pour un soutien de Poutine et je trouve cela parfaitement normal de ta part), en fait ton commentaire me souleve le coeur,mais ce n’est pas le premier commentaire dans ce cas.

@Brutus
Il en va de même pour Voltaire qui a déclenché la transformation du Monde.
Dire cela c’est un non sens,Voltaire a plutot engendre le racisme et l’antisemitisme, c’est une certitude!

@brutus,
Tu sais Philippe Washington organisait dans son domaine des chasses à l’indien façon chasse du comte Zaroff (on libère un captif et au bout d’une demi heure on le chasse à courre avec les amis et les chiens) Jefferson gouvernait ses esclaves.
Et bien en disant cela je dirais que Washington ou Jefferson avaient des failles mais non qu’ils étaient des ordures.
Au fond tu es un permissif, avec toi c’est open bar, tous les pourris ont raison, les victimes ont tort!
Une question me tarraude, le matin tu arrives a te regarder dans la glace?

Philou du calme !
Tu n’arriveras jamais Ă  me faire dĂ©tester voltaire non plus qu’Ă  la quasi totalitĂ© des français
Traiter ceux qui aiment voltaire de complices des nazis est franchement stupide et indigne de toi.
Voltaire = antisĂ©mite = nazi = shoah = complices = pourris = france. c’est juste ridicule !
Les amalgames comme ça vous autres clintonniens devraient cesser d’en faire. Pour des alliĂ©s de al nosra Al quaida c’est franchement mal venu !

Pierre Benzaquen dit.

Allez, ça y est, on est passĂ©s Ă  autre chose…

La science est-elle connaissance de Dieu ?
J’en doute,
la connerie qui consiste Ă  construire une sociĂ©tĂ© humaine hors-sol sera-t-elle fatale Ă  l’Homme ?
J’en suis sĂ»r !
Vous savez que nous en pleine paranoĂŻa « grippe aviaire »,
c’est terrifiant, on a retrouvĂ© 350 oiseaux sauvages morts de cette maladie sur l’ensemble du territoire europĂ©en, sommes-nous menaçés ?
Il faut croire que oui, puisque il a Ă©tait dĂ©cidĂ© de procĂ©der Ă  l’abattage de 800 000 canards, dont 799 987 parfaitement sains.
En plus d’entendre que tout bien considĂ©rĂ©, les Ă©levages en batterie bourrĂ©s d’antibiotiques sont prĂ©fĂ©rables aux Ă©levages en pleine air,
un con, parce qu’il n’y a pas d’autre mot, a Ă©mis l’idĂ©e d’un abattage massif d’oiseaux sauvages revenant de migration !
Arrght. dĂ©cidĂ©ment, on a du mal avec tout ce qui migre, signe des temps …
Malheureusement, il me semble que la science ne sert pas Ă  comprendre la nature, mais Ă  mettre au point des techniques visant Ă  modifier ce que l’on ne comprend pas de maniĂ©re Ă  nous le rendre comprĂ©hensible.
On appelle cela la folie.

Jacques Bernadac dit.

Cher désap,
C’est pour cela que j’avais mis en sous titre:
« La Science peut-elle ĂŞtre connaissance de Dieu. »
Tu vois BCF, sans vouloir plagier Pierre Desproges qui finissait par prĂ©fĂ©rer son chien Ă  la sociĂ©tĂ©, je me pose de plus en plus la question de savoir si je n’envie pas plus le trappiste que j’ai failli ĂŞtre. car la sociĂ©tĂ©, comme l’air de Paris, devient de plus en plus invivable.
Ce n’est pas qu’individuellement l’homme est plus mauvais qu’il y a 65 ans, âge de mes premiers souvenirs Ă  la campagne, ou le paysan Ă©tait dur avec lui-mĂŞme, mais aussi avec « ses » possessions, mais, dans son ensemble, il avait le respect de la terre nourricière, mĂŞme si tout n’Ă©tait pas parfait.
aujourd’hui, tout va trop vite, les coups de pied au cul sont interdits, mais insultĂ© un prof n’a pas d’importance, et bientĂ´t, aucun homme n’osera monter seul dans un ascenseur avec une FMN.
Ainsi va la vie, et malheureusement, la gauche et la droite ont Ă©chouĂ© Ă  rendre Ă  l’homme sa dignitĂ© et la rĂ©ponse Ă  sa question primordiale: « D’ou venons nous, qui sommes nous. »
Voila ce commentaire sera, comme au théâtre: « la centième ».
rĂ©ponse Ă  cette question ou seul, quelques « Ă©lus » ont la rĂ©ponse.

Pierre Benzaquen dit.

Jacques Bernadac dit.

LA REVANCHE DU PORTEUR D’EAU.
Il en est du sport comme de la politique en passant par les religions, nous assistons à la gloire du chétif, du petit, du second couteau.
Vous me direz, il faut bien commencer par-lĂ  !
Que nenni mon BCF et ma BAS, certains se sont fait à la force du poignet, sans forcément utilisé la peau de banane ou le oui-non-mais peut-être.
Il en est ainsi dans le sport. Jeune j’ai pratiqué quelques rallyes dans le sud-ouest en tant que porteur d’eau justement, et jamais il ne me serait venu à l’idée de mettre un boulon dans le cylindre de notre leader. (Mais si, c’est vrai je ne déconne pas, enfin pas toujours. )
Du mais-si je transite vers le messie.
Le Premier Livre a posé les bases du règlement de la course que l’homme aura à pratiqué toute savie pour rester dans les clous, et éviter trop de sorties de routes, qui comme chacun le sait faisait pas mal de dégât en ce temps-là. Alors même si le mot Livre vous dérange ou vous gratouille, il est quand même le premier, même s’il y eut, peut-être, quelques brouillons par-ci ou par là-bas.
Le Second, pour adoucir un peu le premier, à demander à l’homme de croire en Lui et en sa miséricorde. Comme il ne parlait pas Anglais, il ne savait pas que si, Il était au bon endroit, ce n’était pas le bon jour (trop de romains), ni la bonne heure. (Il faut dire qu’avec tous ses calendriers, le Vieux s’était un peu mélangé les pinceaux. ).
Le troisième qui n’était pas PPCQA, (n’oubliez pas que sa nourrice était Juive. ) a dit. « ah vous n’avez pas voulu de l’agneau de Dieu, et bien moi je vais vous forcer à la schlag, et plus de pinard, plus de femme à mater ; fini la rigolade, et ne comptez plus sur les Romains ni sur les chrétiens qui se bouffent le nez entre eux pour défendre la perle de vos yeux. ( comme quoi il ne faut pas avoir les yeux plus gros que le ventre, ni vendre la peau de David ….etc…etc
C’était. à la manière de Frédéric Dard. (oui je sais, sans son talent, mais je ne suis qu’un scribe !)

Je ne parle Ă  ta place, je te lis, c’est bien suffisant.
Tu dÄ—cides donc que c’est un dĂ©miurge qui nous crĂ©e,
bien, je n’en vois pas la logique mais enfin pourquoi pas, dans tous les cas quel intĂ©rĂŞt de se pencher sur son cas, il n’est pas indĂ©pendant, il nĂ©cessite lui-mĂŞme d’ĂŞtre crĂ©Ă©, on est très loin de la dimension de Dieu.
Par ailleurs son cas, sa rĂ©alitĂ© relève au mieux de ce que l’on nomme « les petits mystères » et se comprend par l’Ă©tude de l’Etre, notion d’accĂ©s relativement aisĂ© au delĂ  de 10 ans de maçonnerie ; mais surtout, il ne s’appliquera qu’Ă  lĂ  biologie et non au système ; la source Ă©tant le système, c’est bien sur lui qu’il faut s’interroger, les « rĂ©ponses » Ă  cette interrogation apportant la comprĂ©hension des niveaux infèrieurs ; c’est l’objet des Ă©tudes du CERN, depuis un certain temps les Ă©tudes sur l’apparition de la vie sont passĂ©es Ă  un niveau moindre puisque son apparition est pratiquement rĂ©solue.
Quant au dĂ©isme des LumiĂ©res, il n’est jamais qu’un dĂ©rivĂ© prudent de l’athlĂ©tisme, il s’agissait de fĂ©dĂ©rer ; tu nous balades, tu es seul Ă  penser faire mouche, ou bien tu es l’objet de ton illusion, je finis par douter de ta clairvoyance.
« L’origine humaine de tout ce qui est humain » … oui … bon … et du bon Lapalice … tu en penses quoi, c’est souvent juste Ă©galement.

Je prĂ©cise. cette phrase de Camus signifie que l’Homme Ă©tait un animal avant de devenir Homme, c’est un animal qui sort de sa condition, il se construit Homme.
Excellent, c’est niveau fin d’Apprentissage dĂ©but Compagnonnage,
on en apprend des choses …

PS pour desap :«Je crois en l’origine humaine de tout ce qui est humain» veut dire. tout ce qui vient de l’homme est de lui. (Par exemple -selon Camus- les 10 commandements sont l’oeuvre de Moise et de nulle transcendance)
Cette phrase n’a absolument rien Ă  voir avec la condition animale de l’homme et son Ă©volution.

-)) Ah bon, tu es sûr.
pcq, qu’ils soient humains ou divins, les 10 commandements sont justement censĂ©s sortir l’Homme de sa condition animale … d’oĂą le peu d’importance de leur origine,
et tout le problème est là justement, qui détermine où devrait se situer le postulat de la réflexion du Maçon,
ainsi l’obsession anti-religion ou la religiositĂ©, le dĂ©isme et le thĂ©isme, ces choses lĂ  sont totalement hors sujet en maçonnerie parce qu’elles ne servent Ă  rien, ce n’est pas le sujet.

Alors pourquoi dis-tu que la Glamf Ă  tort de ne pas chasser des gens comme moi qui refusent l’obligation faite aux frères de croire en la divine rĂ©vĂ©lation

@ Brutus,
Écoute, tu insistes, assez lourdement d’ailleurs, et moi je ne vois pas de quoi tu parles.
Donc … et bien reste avec tes idĂ©es, que veux-tu que je te dise, tu sembles convaincu, je ne vais pas plus te contrarier.

Jacques Bernadac dit.

MĂŞme Stephen William Hawking dans: » Trous noirs et bĂ©bĂ©s univers » n’a pas su rĂ©pondre Ă  la question. Qui a fait l’œuf ?
Dans. « Y a-t-il un grand architecte dans l’Univers » il nous répond que non, en invoquant entre autre la théorie des cordes.
Théorie des cordes pour les nuls :
« … Quelle est notre connaissance de la physique? On connaît depuis plus de 3 siècles qu’il existe une force gravitationnelle qui régit l’univers et qui maintient les planètes en orbite et nous retient sur terre. Cette force découverte par Isaac Newton a bouleversé notre vision de l’univers et de la physique. Au début du 20ème siècle, Albert Einstein a découvert une nouvelle dimension “l’espace temps”, qui allait être la base de la relativité générale qui décrira la structure physique de l’univers et des galaxies.
A partir des années 1930, Beaucoup de physiciens s’intéressant à l’atome, découvrent que arrivés à ce niveau, les lois gravitationnelles n’agissaient presque plus. Par contre, une nouvelle ultra force fait surface “l’électromagnétisme”, C’est la base de la physique Quantique.
Einstein et d’autres physiciens théoriciens s’acharnèrent des années après à essayer de réconcilier la physique quantique et la relativité générale, mais les deux théories étaient trop différentes. La relativité générale reposait sur des certitudes contrairement à la mécanique quantique où le hasard régnait.
C’est ainsi que la théorie des cordes a fait surface. Afin de regrouper toutes les hypothèses et les théories en une seul théorie qu’on a surnommée: la théorie du tout .
…/…
Cette théorie a pu résoudre plusieurs questions existentielles allant du trou noir jusqu’au bosons. Mais cette théorie présente encore quelques soucis. Afin de prouver un phénomène physique, la théorie des cordes peut aller au-delà des 4 dimensions qu’on connaît ( “haut-bas”,”gauche-droite”,avant-arrière”,”Temps”) et créer d’autres dimensions jusqu’à 26 dimensions des fois.
La principale concurrente de la théorie des cordes est actuellement la théorie de la Gravitation quantique à boucles… ». Kingofgeek

Alors si le GADL’U n’existe pas, à quoi bon perdre notre temps en maçonnerie. Il suffit de se mettre à genoux et de commencer à prier, la foi viendra… peut être, comme a dû penser le grand Blaise.
>« S’il y a un Dieu, il est infiniment incompréhensible, puisque n’ayant ni parties ni bornes il n’a nul rapport à nous. Nous sommes donc incapables de connaître ni ce qu’il est, ni s’il est. Cela étant, qui osera entreprendre de résoudre cette question. Ce n’est pas nous qui n’avons aucun rapport à lui… »
Dans 4000 ans nous sucerons tous, chers affidéliciens, les pissenlits par la racine… et La question que nous posons sur Dieu sera je l’espère enfin résolu, car que de morts en son Nom, ou contre.
Ce qui ne change pas grand-chose pour les pérsécutés.
Si. La couleur de l’étoile….

« MĂŞme Stephen William Hawking dans: » Trous noirs et bĂ©bĂ©s univers » n’a pas su rĂ©pondre Ă  la question. Qui a fait l’œuf. »
Que tu appelles la poule « Dieu » ca avance Ă  quoi ?
La seule question « Dieu » est sociologique … Pourquoi des hommes ont besoin de ce concept ?
Reste le dieu « doudou » qui reconforte d’y croire, le Dieu outil de pouvoir ou pretexte Ă  mĂ©pris.

Jacques Bernadac dit.

Reste le dieu « doudou »..
Si pour toi, il ne reste que ça. « un peu court », jeune homme.
quant Ă  ta rĂ©ponse Ă  dĂ©sap, puisque tu l’envoies par mail, ce n’est pas la peine que je la publie.

Jacques Bernadac dit.

« Nous ne savons pas ce qu’est Dieu. Dieu lui-mĂŞme ignore ce qu’il est parce qu’il n’est pas quelque chose. LittĂ©ralement Dieu n’est pas, parce qu’il transcende l’ĂŞtre. » Jean Scot Erigène
Influencé par Platon, Philon d’Alexandrie (-20-45), le plus célèbre philosophe de l’école judéo-platonicienne d’Alexandrie, affirme dans son ouvrage De Somnis (Des rêves) que Dieu n’est pas connaissable par l’intelligence, ni saisissable par la sensibilité. Dieu reste à jamais indicible (arrêtos) et incompréhensible (akatalêptos), selon Philon. Ainsi se conçoit la « théologie négative ».

Ainsi, même si on approche Dieu par une « conception », négative, « l’invention » de Dieu la plus plausible est toujours celle faite par le Judaïsme, et l’idée du tsimtsoum que Pierre m’a faite découvrir a changé profondément ma « vision de Dieu ».
Il est évident que cette conception de Dieu est un chemin difficile, mais là où il y a une volonté….

Voila, ce qui se conçoit bien n’est pas toujours facile Ă  exprimer.

Ben si nous ne savons pas ce qu’est dieu et qu’il ne le sait pas lui mĂŞme, je me demande de quoi on parle !
D’un ectoplasme. D’un spectre zoomorphe.

Le tsimtsoum est une idĂ©e qu’on peut discuter :
La nature est cruelle et impitoyable et l’homme peut ĂŞtre de mĂŞme. Alors pour absoudre dieu d’avoir complètement ratĂ© sa crĂ©ation on prĂ©tend qu’il fait la sieste, et comme ça on a pas Ă  tirer les consĂ©quences de ses doutes ni Ă  trop rompre avec son milieu (c’est trop facile. )

Dieu serait-il indifférent. Paresseux. Voire pervers.

Que non pas. s’il existe, de nous mĂŞme il se moque, Ă  supposer qu’il nous ait identifiĂ©, Ă  supposer qu’il ait une mĂ©moire, Ă  supposer qu’il ait une conscience, Ă  supposer qu’il ait une morale et Ă  la supposer comme la nĂ´tre.

Mieux vaut confondre dieu avec la nature et le croire amoral. Ce serait déjà plus cohérent !

Jacques Bernadac dit.

Richard Lynn répond à la question Dieu et la Science.

Richard Lynn (Université d’Ulster, Irlande) et deux co-auteurs ont réalisé une synthèse des différents travaux mettant en rapport la croyance religieuse et l’intelligence telle qu’elle est estimée par les tests psychométriques de QI.

Leur article souligne que l’on observe une corrélation entre ‎croyance et intelligence. Une analyse des données de l’American National Longitudinal Study of Adolescent Health, portant sur 14.277 individus suivis de l’adolescence à l’âge adulte, incluant des tests psychométriques et des auto-questionnaires sur le degré d’adhésion aux croyancesreligieuses, fait ressortir que :
– le groupe se disant « sans religion aucune » a le QI le plus Ă©levĂ© (103,09),
– le groupe se disant « très religieux » a le QI le plus faible (97,14).
D’une autre analyse menée sur la base du National Longitudinal Study of Youth (1997), sur 6.825 sujets ayant répondu également à un questionnaire sur leur croyance, il résulte une différence moyenne de 6 points de QI en faveur des athées par rapport aux individus ayant déclaré leur adhésion à une religion.

Autre type de recherche :
la comparaison des élites scientifiques et de la population générale.
Une étude de l’Académie américaine des sciences montre que :
– 7 % des chercheurs croient en dieu contre
– 90 % dans la population gĂ©nĂ©rale (Larsen 1998).

En Angleterre, la proportion dans une enquête plus récente est de :
– 3,3 % de croyants chez les membres de la Royal Society ‎contre
– 68,5 % dans la population gĂ©nĂ©rale.
L’ensemble des travaux analysés par Richard Lynn indique que les athées sont, en moyenne, plus intelligents que les croyants, avec une différence de QI d’environ 6 points.

Ces travaux ne répondent pas à la question de savoir si c’est la ‎croyance qui freine le développement de l’intelligence ou si c’est le développement de l’intelligence qui freine la croyance. Ils ne permettent pas non plus d’exclure un facteur tiers, comme par exemple la classe socio-économique, la pauvreté étant corrélée négativement à l’intelligence, et corrélée positivement à la religiosité.‎

Pierre Benzaquen dit.

Je ne vais prendre que mon pauvre petit exemple. J’ai Ă©tĂ© un vrai croyant, traditionnel et mĂŞme pratiquant; et puis le doute s’est installĂ© quand j’ai vu ce que certains faisaient d’une pratique « aveugle » sans rĂ©flĂ©chir aux sens; et puis les islamistes venant (notamment), je me suis d’abord insurgĂ© contre l’Ă©vocation de Dieu pour leurs mĂ©faits et puis je me suis rĂ©fĂ©rĂ© Ă  la Kabbale qui dit que Dieu s’est retirĂ© du monde pour que ns terminions le travail…
Alors suis-je passĂ© d’un QI Ă  97,114 Ă  un QI Ă  103,9 ?
LL’Encyclique Fides et Ratio a tentĂ© un pont entre foi et raison. Tentons des analyses plus fines sur « le sens de Dieu » dans notre monde…

Jacques Bernadac dit.

Oui mais pourquoi Dieu ne nous propose-t-il pas un chemin de vie moins… plus… Enfin meilleur quoi. On dit de l’homo qu’il est 2 fois sapiens, moi je dirais qu’il est 2 fois dĂ©bile et Dieu en est qu’un Spectateur.

Ah non !
On ne va pas louer Dieu de nous avoir fait libres et lui reprocher de ne pas comprendre ce qu’est la libertĂ© !
Le Système est exact, il fonctionne parfaitement dans un parfait Ă©quilibre, respectĂ© et compris il rend au centuple, le doute Ă  ce sujet est inutile, n’apporte rien.
Seulement MĂ´ssieur l’Homme, lui ce prĂ©tentieux, non content de n’avoir aucune patience ni humilitĂ© pour en comprendre les arcanes, le juge malgrĂ© tout trop ceci ou pas assez cela et va jusqu’Ă  prĂ©tendre apporter des modifications qu’il semble considĂ©rer, du haut de son Ă©go, parfaitement opportunes !
Le pauvre !
Je vous le dirai comme je le pense. que les profanes tombent dans ce piège est dĂ©jĂ  dĂ©primant, mais si les maçons font de mĂŞme, alors lĂ  c’est non seulement impardonnable, mais annule tout espoir ; savez-vous que Hubert Rives a bâti un raisonnement qui dĂ©montre que l’Homme va disparaitre ?

L’homme a atteint le premier stade de son imperium sur la nature. celui de pouvoir la dĂ©truire totalement. Il est dĂ©sormais très proche du second stade. celui de la crĂ©er et de la faire durer (l’Ă©ternitĂ©… qui sera bien sĂ»r rĂ©servĂ©e aux Eupatrides)

L’homme, n’ayant nul concurrent, est Dieu. Pourquoi serait-il humble, quand TOUT lui est permis ?

(PS. Ă©videmment je puis soutenir exactement le contraire en fonction de mon Ă©tat d’esprit du moment.
Pour Henry de Montherlant le grand secret est de ne JAMAIS choisir [Solal. Les Jeunes Filles]
Desap peut-il comprendre une telle philosophie si peu petite bourgeoise. )

Citation du Prince Philip, Duc d’Edimburgh.

«Dans l’éventualitĂ© oĂą je serais rĂ©incarnĂ©, je voudrais revenir sous forme d’un virus mortel, afin de contribuer en quelque chose Ă  rĂ©soudre le problème de la surpopulation. »

de Mountbatten il y a peu et celle-ci n’est pas la meilleure,
dans l’hypothèse oĂą elle s’appliquerait au Eupatrides autoproclamĂ©s, elle peut tout de mĂŞme s’entendre :-))

C’est assez sĂ©rieux tu sais.

Les princes Philip, Charles et William, le Prince Bernhard des Pays-Bas, Armand Hammer, Gore, Blair, Goldsmith et autres cĂ©lĂ©britĂ©s du Dow Jones, co-crĂ©ateurs ou administrateurs du WWF (Fond mondial pour la nature) sont adeptes du Culte de GaĂŻa, dĂ©esse de la Terre-Mère et des thĂ©ories du (très sĂ©rieux) Professeur James Lovelock (auteur de l’Hypothèse GaĂŻa = concept rĂ©ellement scientifique & vĂ©nĂ©ration nĂ©opaĂŻenne)

Ils prônent la dépopulation sélective, qui est un programme assez peu humaniste tendant à lutter autoritairement contre la surpopulation, source de tous les maux.

Oui, mais moi je parle d’une application aux Eupatrides justement, tu sais ce syndrome nommĂ© « l’arroseur arrosĂ© » .
J’adore les Ă©chafaudeurs de thĂ©ories humaines.
Ces thĂ©ories ont toujours l’immense avantage d’avoir pour rĂ©sultante une efficacitĂ© totale, absolue, mais bien entendue leurs thĂ©oriciens en destinent l’application Ă  ceux qui ne les ont pas Ă©tablies, bien entendu.
Je propose plutĂ´t, par pur altruisme, de bien ordonner la charitĂ© et qu’ainsi elle commence par eux-mĂŞmes :-))
Au fait, et j’espère que ceci ne t’aura Ă©chappĂ©, cette Hypothèse GaĂŻa n’a rien d’autre de scientifique qu’une reformulation de la « supĂ©rioritĂ© de la race blanche » thĂ©orisĂ©e par le Vatican avant que BartolomĂ© de las Casas n’en dĂ©truise les fondements, reprise plus tard par le KKK, les nazis, Vichy, Le Pen, Putin et le dernier en date Trump.
On forme le souhait que tu n’y adhères pas, parce qu’Ă  bien te relire ce n’est pas très clair …
Mes amitiés mon cher Brutus.

Jacques Bernadac dit.

brutus,

Pierre n’a peut ĂŞtre pas vu ce lien que tu lui a adressĂ© hier.
J’ai lu cet article, et je m’autorise Ă  t’adresser cette rĂ©ponse.

Ton lien est intéressant ; par exemple ce qu’en dit Anne Primavesi.

« … L’hypothèse GaĂŻa, appelĂ©e Ă©galement hypothèse biogĂ©ochimique, est une hypothèse scientifique controversĂ©e, initialement avancĂ©e par l’Ă©cologue anglais James Lovelock en 1970, mais Ă©galement Ă©voquĂ©e par d’autres scientifiques avant lui, selon laquelle la Terre serait « un système physiologique dynamique qui inclut la biosphère et maintient notre planète depuis plus de trois milliards d’annĂ©es en harmonie avec la vie ».
…/…
« …La mĂ©taphore d’une Terre autorĂ©gulĂ©e peut conduire Ă  des dĂ©rives religieuses, voire Ă  la naĂŻvetĂ© scientifique, notamment Ă  propos de la question du nuclĂ©aire civil duquel Lovelock est partisan. En effet l’analogie utilisĂ©e par Lovelock ancre sa conception dans un paradigme spiritualiste et la simplicitĂ© de l’image a souvent donnĂ© lieu Ă  une critique de mĂ©thode. Mais c’est surtout Anne Primavesi qui a, dans Gaia’s Gift, montrĂ© le lien qui existe entre foi et Ă©cologie gaĂŻenne, lien que Lovelock appelle de ses vĹ“ux et qu’il applique lui-mĂŞme, dans sa façon de vivre, chez lui en Angleterre. Ce qu’il cherche, c’est un renouveau du sentiment mystique de la Terre-Mère, par opposition aux croyances actuelles matĂ©rialistes, reposant selon lui sur « un mĂŞme socle de croyances religieuses et humanistes. la Terre est destinĂ©e Ă  ĂŞtre exploitĂ©e pour le bien de l’humanitĂ©, et que la culture judĂ©o-chrĂ©tienne a encouragé… ».

Je ne pense pas que les 15 millions de Juifs sur la terre soit une menace pour elle, (la terre) ; mais il est vrai que la surpopulation est un danger potentiel.

Critique de l’hypothèse. James Kirchner
James Kirchner, d’abord partisan de Lovelock, va s’Ă©vertuer, dès 1988, Ă  dĂ©montrer l’inconsistance implicite et la polysĂ©mie de l’analogie gaĂŻenne, qui souffre de l’absence d’une hypothèse de travail claire. Kirchner souhaite repositionner le modèle biogĂ©ochimique au sein de l’Earth system science ; Lovelock a dĂ©crit selon lui une mĂ©taphore sĂ©duisante Ă  ses dĂ©buts mais qui a des limites. Il publie ainsi, rĂ©pondant Ă  chaque fois aux ouvrages de Lovelock, l’article « The Gaia hypotheses: are they testable? Are they useful? » et un Ă©crit au ton pamphlĂ©taire, Ă©ditĂ© dans Reviews of Geophysics et titrĂ© « The Gaia Hypotheses, Can it be tested? ». Par ailleurs, d’après lui, Lovelock pèche surtout dans son incapacitĂ© Ă  dĂ©finir clairement un cadre Ă©pistĂ©mologique ; il lui reproche en somme un manque de rigueur scientifique qu’il rĂ©sume dans une lettre Ă  la revue Nature en disant. « Si nous discutons de la thĂ©orie de GaĂŻa sans prĂ©ciser de quelle hypothèse nous parlons, nous pouvons crĂ©er pas mal de confusion ». Le modèle ne repose en effet pas sur des postulats rĂ©futables au sens de Karl Popper. D’autres scientifiques ont cependant rĂ©cusĂ© le recours Ă  la mĂ©thode de Popper, qui ne prouve rien dans le domaine biologique. Lors de la première confĂ©rence Chapman de l’Union gĂ©ophysique amĂ©ricaine, en 1988, Kirchner dĂ©compose l’hypothèse en cinq domaines de prĂ©cision ou non, qu’il rĂ©unit ensuite en deux catĂ©gories Ă©pistĂ©mologiques. les hypothèses faibles (« weak Gaia »). GaĂŻa influente, GaĂŻa Co Ă©volutionnaire, GaĂŻa homĂ©ostatique, et les hypothèses fortes. GaĂŻa tĂ©lĂ©ologique, GaĂŻa optimisante. Il s’attaque ainsi aux cinq sous-hypothèses fondant le modèle GaĂŻa et en dĂ©montre l’inconsistance scientifique au plan expĂ©rimental comme au plan Ă©pistĂ©mologique.
Le débat reste ouvert.

Pierre Benzaquen dit.

Oula, vous décollez. Bravo.

Jacques Bernadac dit.

Une recherche sur Paul Ricoeur, dont je reconnais humblement qu’à ce jour, je ne le connaissais ni des lèvres ni des dents, (vieille blague africaine !) m’a amené à Lévinas dont j’ai connu les écrits grâce à Pierre, et la vie d’Emanuel à un certain « Monsieur Chouchani ».
Et j’ai lu sa bibliographie. pourquoi la vie d’un tel penseur ne rejoint pas le panthéon des grands maîtres qu’ils faut absolument enseigner à la fin du secondaire. Cela éviterait à une Miss France, par exemple d’être aussi nulle en culture élémentaire. Elle était hier l’invité des « grosses têtes ».
Comme quoi un Q bien fait, mais sans le i, on s’en lasse vite.

Ceci Ă©tant, je rejoins dĂ©sap. Quelle impudeur de penser vouloir parler Ă  Dieu, notre cerveau fonctionne Ă  100 km/h alors que pour celui de notre crĂ©ateur, la lumière n’est que l’ombre de sa vitesse.
C’est comme si vous vouliez rouler de concert avec Sébastien Loeb, vous à vélo et lui avec sa formule, et entamer une discussion sur l’existence du GADL’U.

Je n’ai pas la connaissance suffisante pour prouver que Dieu existe, mais ceux qui s’en approchent, sont pour moi, plus cherchant que ceux qui s’en éloignent.

@jacques
«mais ceux qui s’en approchent, sont pour moi, plus cherchant que ceux qui s’en éloignent»
Ils sont surtout plus… (j’allais ĂŞtre impoli. )

Prouver que Dieu existe ?
En supposant la chose possible, ça sert à quoi.

Depuis que, grâce Ă  GalilĂ©e, la Terre n’est plus situĂ©e au centre de l’Univers, lequel est nĂ©cessairement infini dans l’espace ou le temps, mĂŞme s’il se contracte ou qu’il se dilate, Dieu n’est techniquement imaginable que comme une puissance indiffĂ©rente Ă  l’Homme et vraisemblablement inconsciente de lui mĂŞme et de sa crĂ©ation. une force pure en somme.

On ne trouvera aucun savant sĂ©rieux pour persister Ă  l’envisager tel Michel Ange dans la Sixtine, comme un bon père barbu.

Dès lors quoi sert-il de le louer, l’implorer ou l’invoquer ?

Avez vous peur Ă  ce point. Peur de la mort. Peur de la solitude dans l’espace infini.

Les animaux sont plus courageux !

Pierre Benzaquen dit.

Vouloir prouver l’existence de Dieu ou sa non existence est aussi fallacieux. Alors contentons-nous de respecter ceux qui ont la « foi » (emouna en hĂ©breu, qui donne « amen »). Pourquoi veux-tu Ă  tout prix brutus railler ces croyants.

Non pierre j’ai un profond respect pour la foi des croyants.

Mais quand notre bon Jacques dit «mais ceux qui s’en approchent, (de dieu) sont pour moi, plus cherchant que ceux qui s’en Ă©loignent» ça me titille car c’est plus fort que moi !

Pierre Benzaquen dit.

Disons que Dieu serai un axe « complĂ©mentaire » de recherche… Alors imagine un peu s’il Le trouve au bout de leurs recherches.

Non la recherche de dieu ne peut ĂŞtre un axe de recherche scientifique
C’est une hĂ©rĂ©sie qui fait du pauvre Staune un cas spĂ©cial

Jacques Bernadac dit.

brutus,
Décidément, ton esprit caustique est parfois casse bonbon!
J’ai surtout dit: « Je n’ai pas la connaissance suffisante pour prouver que Dieu existe… »
Et toi. as-tu la connaissance suffisante pour affirmer qu’il n’existe pas.

Pierre Benzaquen dit.

Allez, c’est comme en politique, on va laisser ces « oppositions » en l’Ă©tat. Dieu reconnaĂ®tra les siens !

Jacques Bernadac dit.

Je voudrais reprendre deux citations d’Albert Einstein :

« La thĂ©orie, c’est quand on sait tout et que rien ne fonctionne. La pratique, c’est quand tout fonctionne et que personne ne sait pourquoi. Ici, nous avons rĂ©uni thĂ©orie et pratique. Rien ne fonctionne… et personne ne sait pourquoi. »
Et,
« L’imagination est plus importante que le savoir. »

Et, une dernière pour faire rigoler brutus :
« Si tu es athĂ©e c’est que tu es de mauvaise foi. » FrĂ©dĂ©ric Dard.

Brutus, j’ai laissé en suspens un de tes commentaires, au GM de voir…

La science s’est souvent trompée, et l’homme a souvent trompé Dieu. Il y a eu de grands savants athées et des théologiens qui ont fait progresser la science, alors, ne devenons pas trop « militaires » dans nos propos.

Pierre Benzaquen dit.

Si vs pouvez, procurez-vous le n° 41 des Cahiers V de H qui reprend in extenso le colloque que j’avais organisĂ© entre deux immenses personnalitĂ©s. Paul Ricoeur et Jean-Pierre Changeux.
Impossible de vs le rĂ©sumer, mais tous nos Ă©changes s’y trouvaient avec les mots du philosophe croyant et ceux du scientifiques athĂ©e.

Jacques Bernadac dit.

Et non! j’ai commencĂ© ma collection au N° 42.
Voila un cadeau qui me ferait plaisir. surtout que Jean-Pierre Changeux a, dans sa jeunesse, courtisait une de mes sœurs.

Pierre Benzaquen dit.

@Anonyme et neanmoins Claude,
La Grande Loge de l’Etat de New York est une grande loge de qualite qui a une pratique(symbolique et rituelique) d’une tres grande qualite il y a 38000 freres
Pourquoi tu veux devenir membre. )))
3 bises
Philippe

Ce texte inouĂŻ de justesse, de poĂ©sie Ă©galement, pose autant de questions que d’annĂ©es formant l’age de la Terre …
Tout d’abord, il faut s’entendre sur les termes, « Dieu existe » n’a pas de sens, le verbe « exister » ne peut pas s’appliquer Ă  un questionnement sur Dieu.
« Exister » est du domaine de « l’Être », lui-mĂŞme principe de la manifestation universelle, ce qui implique une origine extĂ©rieure Ă  lui-mĂŞme, Dieu ne peut donc pas ĂŞtre du domaine de l’Être, et c’est important d’en convenir parce que parler « d’existence » de Dieu fausse la rĂ©flexion.
Donc Dieu n’existe pas, c’est un fait certain.
NĂ©anmoins, ceci ne saurait signifier qu’il est absent, si ce n’est de l’Univers, assurĂ©ment de sa cause.
Pour entamer une rĂ©flexion sur Dieu qui ne se perde pas dans des contingences qui immĂ©diatement en trouble l’idĂ©e, l’intuition que nous pourrions nous en faire, il faut trouver la juste formulation de la question.
C’est très curieux, lorsque je construis un raisonnement Ă  ce propos alliant principes mĂ©taphysiques, symbolique et ce que « n’est » pas Dieu assurĂ©ment, ceci me permets d’entrevoir ce que pourrait ĂŞtre la juste formulation de la question, mais je reste incapable de la formuler ; c’est Ă  dire qu’une image intellectuelle se forme qu’il m’est impossible d’exprimer ; si quelqu’un a une idĂ©e …

Le texte de Jean-Paul Holstein est tellement riche qu’il serait intĂ©ressant de laisser vivre le sujet un certain temps avant de poster un autre article, si je peux me permettre mon Cher Jacques, et bravo pour ce choix.

Pierre Benzaquen dit.

J’aime bien ton analyse, notamment sur « l’existence » de Dieu alors qu’il est un « questionnement. En revanche je m’Ă©tonne que tu rajoutes, Dieu n’existe pas c’est un fait certain !
Tu avais si bien dĂ©montrĂ© que la certitude en ce domaine est une pure construction de l’esprit.

Mon Cher Pierre,
Par » Dieu n’existe pas, c’est un fait certain » j’entends que Dieu n’est pas du domaine de l’existence pour les raisons Ă©voquĂ©es et liĂ©es Ă  l’Etre, cette condition qui est notre dimension et donc ne peut ĂŞtre la sienne.
En aucun cas je nie sa rĂ©alitĂ© puisque j’estime, c’est dans mon texte, que Dieu est la cause de l’Univers,
en d’autres termes, je ne pense pas un seul instant que le hasard puisse avoir la moindre place dans la CrĂ©ation.

Pierre Benzaquen dit.

Je ne sais pas si je suis heureux ou pas de me reconnaĂ®tre agnostique. L’expĂ©rience (cultuelle et maçonnique) m’a montrĂ© les « limites »du Dieu omniscient et intervenant. Le point d’interrogation est le seul argument que je suis capable de fournir…

mais Ă  ce moment lĂ  on ne se pose plus de question et on s’interdit de raisonner, c’est dommage puisque justement hors de tout dogme il est possible d’envisager l’indĂ©finissable tout en conservant une cohĂ©rence ; c’est l’objet de la physique quantique qui sert de support aux analyses et commentaires des expĂ©riences et constats faits au CERN (ex. bozon de Higgs, pas seulement, anti-matière Ă©galement et autres particules Ă©lĂ©mentaires constatĂ©es uniquement par leurs effets et non par leur contenance) et qui rejoignent les principes mĂ©taphysiques ; ceci est reconnu objectivement par les scientifiques, c’est ce dont parle Jean-Paul Holstein lorsqu’il indique. « De lĂ  Ă  dire que la Science pourrait rendre compte du visage de Dieu, il y a un monde, le monde, mais force est de constater qu’en s’enfonçant dans la matĂ©rialitĂ©, elle tombe inĂ©vitablement sur la spiritualitĂ© ».

il y a aussi la solution « hasard » thĂ©orisĂ©e par Lucrèce au 1er sc. av. JC. les atomes tentent un nombre infini de solutions d’agglomĂ©ration jusqu’Ă  tomber par hasard sur la bonne cohĂ©rence qui produit la matière, l’Univers et finalement la vie ; Ceci fait dire Ă  Marc Aurèle « nous sommes nĂ©s par hasard dans un monde qui s’en moque ».
Sans mĂŞme s’interroger sur ce qui pousse les atomes Ă  tenter des solutions pour construire la matière, il y a un problème que Lucrèce oublie aussi facilement. les atomes, pour ĂŞtre atomes donc composant (fondamental de plus) de la matière, ne peuvent pas Ă©chapper Ă  la nĂ©cessitĂ© de leur cohĂ©rence, donc la question fondamentale de l’origine n’est pas solutionnĂ©e, Lucrèce n’y rĂ©pond pas et son raisonnement ne peut que s’Ă©crouler ; le hasard est une hypothèse extrĂŞmement pauvre, en tout cas pas du tout Ă  la hauteur de la complexitĂ© de la matière Ă  mon sens et très fortement remise en question par les scientifiques.

Mon petit Jacques, je te dis les deux. La GNLF n’est pas Ă©volutive Ă  l’image de la GLUA. Elle conserve un faste onĂ©reux et scandaleux pour ses frères et, une maçonnerie totalement dĂ©passĂ©e. Depuis les grands constructeurs, la maçonnerie a Ă©voluĂ© avec les lumière et ses Ă©rudits DĂ©istes. Aujourd’hui, aucun changement depuis cette Ă©poque et, un conservatisme financier de mauvais aloi. Le REAA est imbu de ses privilèges et survalorisĂ©. Il dĂ©pend totalement des Loges bleues, ses sergents recruteurs. Il a des exigences contraires Ă  l’Ă©quilibre d’une maçonnerie lumineuse. Dans son rĂ©gime on entre en religion, ce qui est le cas pour beaucoup d’autres rĂ©gimes, dont le RER. Doit on faire concurrence aux religions rĂ©vĂ©lĂ©es. Nous ne sommes pas lĂ  pour ça. Le maçon travaille sur les symboles de sa Loge. Il lui faudrait plusieurs vies, pour les connaĂ®tre d’une manière très exhaustive. Il faut s’intĂ©resser Ă©galement aux besoins des humains de notre Ă©poque. Redonner de l’espoir comme nos anciens savaient si bien le faire. Le maçon doit revenir l’homme providentiel. Bises C.Galinier

Jacques Bernadac dit.

BCF Claude,
Pour avoir, comme toi, « voyagĂ© » avec l’aide de la plupart des rites autorisĂ©s par la GLNF, j’ai fini par m’ennuyer en loges Ă  cause de tous ses FFMM qui, pour laisser leur patte gravĂ©e dans l’esprit des nouveaux impĂ©trants, transformaient cette jeunesse en moine-soldat.
Plus j’avançais, moins je riais, et mon dos devenait la cible des spĂ©cialistes en lancer de flĂ©chettes, car, il est vrai j’étais en pingouin au moins 4 fois par semaine, et avec force et vigueur !
Et le pompon de mon tricorne fut après, au 4ème grade, j’ai usé 4 rituels différents en une dizaine d’années. Enfin usé n’est pas juste, car il y a eu pas mal de querelles fraternelles et de tenues renvoyées aux calandes !
La plupart des clashes sont venus du RER et du REAA. Dommage qu’avec Pierre, nous n’ayons pu mener notre projet de rituel au bout. Comme disait la chanson de Reggiani. Il aurait suffi de quelques années de moins…ou de plus.
Tu reprends le maillet pour une tenue, un an, ou plus. En tout cas Bravo et chapeau l’artiste !

Deux réflexions contradictoires pour faire avancer le schmilblick :

Rûmî (poète persan) :
« La vérité est un miroir tombé de la main de Dieu et qui s’est brisé. Chacun en ramasse un fragment et dit que toute la vérité s’y trouve »

Marc Aurèle (philosophe et empereur de Rome)
Forte natus sumus in mundo qui non curat
Nous sommes nés par hasard dans un monde qui s’en moque.

Les progrès de la science sont considĂ©rables dans tous les domaines. En astronomie, les deux plus grands savants du monde sont Newton et Einstein. C’est un livre qui vient de sortir. C’est la matière noire et le 4 Janvier vous aurez les trous noirs. Collection Hubert Reeves 3,9 euros. Les univers sont en expansions et, dans des centaines de millions d’annĂ©es tout doit disparaitre, comme dans les soldes. Nous seront tous morts depuis longtemps, avec peut ĂŞtre plusieurs rĂ©incarnations. C’est lĂ  que Dieu prend toute sa dimension. J’espère qu’il va utiliser ses freins Ă  disques pour freiner les Univers, dans sa grande misĂ©ricorde. Nous mangerons les pissenlits par la racine, mais mĂŞme cette plante n’existera plus. Notre avenir est sombre sur notre planète, vĂ©ritable toupie courageuse. Elle tourne autour du soleil Ă  30 km par seconde, soit 108000 km heure. C’est mieux que l’avion ou le TGV. tout cela pour honorer ses rendez vous avec les quatre saisons. Elle sont la vie de la nature dans toutes ses gĂ©nĂ©reuses gĂ©nĂ©ralitĂ©s infinies, dont celle de l’homme incrustĂ© en l’Etoile de LĂ©onard de Vinci. C.Galinier

Pierre Benzaquen dit.

1/ Jacques a demandé (au moins) une semaine de silence sur la politique du monde, au moins le temps de la laisser aller et venir. Tous commentaires sur ce sujet sera mis à la corbeille
2/ Dieu et la science est un beau sujet, essayez d’Ă©laguer vos neurones pour nous en parler.
3/ J’ai Ă©tĂ© heureux d’assumer le maillet de VM de V de H Ă  la suite de J.P. Hostein… Ceux qui s’en souviennent me rendront grâce d’avoir vu le temple plein Ă  chacune de mes Tenues…

Jacques Bernadac dit.

LA CHANCE.
« Parisiens, têtes de chien, Parigots, têtes de veau »; d’avoir eu comme vénérable de la Loge du GM, deux pointures telles que Jean-Paul Holstein et Pierre Benzaquen.
Nous en PACA, alors la plus grande Provence de la GLNF, nous avions comme VM, de la Loge de Recherche H de B, un F qui sera la goutte d’eau de mon verre maçonnique rempli de trop d’amertume, (restons poli).
Certains FF se souviennent d’un déjeuner homérique chez une de nos brillantissime pierre de notre édifice, ou d’après certains, je « m’étais payé » deux « pointures » de notre obédience, sur son origine, théiste ou déiste.
Il y a des blessures qui sont plus longues que d’autres à cicatriser, je parle pour ses deux FF, bien entendu.
Quant à moi je suis très fier d’être devenu le VM de la loge culturelle, polémiste, et toujours maçonnique de notre GM,
J’ai nommé AFFIDELIS

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